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Met à votre disposition dans la région Languedoc Roussillon son Association d'aide aux professionnels de l'hôtellerie et du tourisme. Votre conseiller personnel sera votre interlocuteur privilégié pour étudier avec vous, vos projets et vous conseiller dans vos choix . LES LIENS PAR SECTEUR ... VOUS PROPOSENT DES CESSIONS .
PARCOURS PROFESSIONNEL
DIRECTEUR HÔTELIER . Relais et Châteaux de France **** Parc, Cabaret, salons de prestiges. DIRECTEUR ORDONNATEUR ADMINISTRATIF. Village de Vacances- Camping***Animation,Gîtes, GÉRANT DE SOCIÉTÉ. Société d'Aménagement Hôtelier et Touristique, restructuration de sites, études,conseil. DIRECTEUR DE RÉSIDENCE. Tourisme 750et 1200 lits littoral***Animations, Congrès, développement. DIRECTEUR HÔTELIER. Chaîne Internationale (15 ans,) France, DOM TOM, Étranger **étoiles ****Luxe Formation de terrain , par tous les postes de chefs de services, Réception, commercial, comptabilité,contrôle de gestion , restauration, traiteur, etc.
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- École Marine Marchande, - Formation gestion comptable, - Sup de Co Montpellier, - Formation conseil en immobilier d'entreprise.
Notre association n'a aucun but de substitution à votre agence Immobilière, elle seule est habilitée aux transactions immobilières garante financièrement d'éventuels fonds de dépôt ou de ses mandats . Nous intervenons en conseil pour le compte de nos adhérents. (particuliers, agences immobilières, Investisseurs, )Les annonces de nos adhérents ventes et d'achats sont entièrement gratuite .
Quelques informations sur le tourisme et l'hôtellerie:
En 1999, le groupe du Louvre et sa filiale Envergure (numéro deux de l’hôtellerie française) deviennent, grâce au rachat d’Hôtels & Compagnie (numéro trois), le leader français de l’hôtellerie économique. Avec 297 hôtels supplémentaires (hôtels en franchise sous les marques Climat de France, Balladins, Nuit d’Hôtel et Tradition de France), il devient le premier groupe d’hôtellerie économique en nombre d’hôtels en France, avec 932 établissements. Cette acquisition permet au groupe de faire jouer l’effet volume et de renforcer sa présence dans l’Hexagone avant « de s’internationaliser ». Le nouveau pôle est désormais sur les traces d’Accor dans le secteur de l’hôtellerie économique. Avec Hôtels & Compagnie, Envergure voit son volume d’affaires passer à plus de 5,5 milliards de francs. Le groupe marque un point important en augmentant d’un seul coup sa taille critique dans l’Hexagone, à l’heure où la loi Raffarin limite les constructions nouvelles. Il s’apprête à investir 9 milliards de francs pour développer ses implantations en Europe. Sur le segment de l’hôtellerie économique, Envergure vient de réorganiser son parc en regroupant les hôtels Clarine et Climat de France sous l’enseigne Kyriad.
1 · 1 · 2 · Les chaînes volontairesAlors que les géants mondiaux s’imposent sur le marché et que les petites chaînes se multiplient, les indépendants tentent de s’organiser à l’intérieur de chaînes volontaires de plus en plus nombreuses. Le poids des six principales chaînes volontaires françaises est énorme puisqu’il représente 4 794 établissements et 103 704 chambres. En matière de restauration, les chiffres sont tout aussi éloquents, ces groupements ayant servi près de 25 millions de repas en 1999 représentant un chiffre d’affaires de 11,1 milliards de francs. Les principales chaînes volontaires en France en 2000
Source : Néo restauration, n°372, Janvier 2001 Pour conforter son positionnement, chaque chaîne développe une stratégie plus qualitative que quantitative. La normalisation des services est au centre des préoccupations des chaînes volontaires. Par ailleurs, les chaînes volontaires apportent à leurs adhérents différentes aides : au minimum une centrale de réservation et une centrale de référencement pour les achats. Par exemple, Logis de France possède un site internet visité par 175 154 personnes en 1999 contre 72 904 en 1998. Le site internet représente dans ce cas plus de 30 % des réservations effectuées par l’intermédiaire de la centrale. Elles ont mis à leur disposition des moyens dont disposent les chaînes intégrées. Ainsi, il y a eu mise en place d’une centrale de réservation électronique avec accès direct aux GDS tels qu’Amadeus, Galileo ou Sabre. Ce dispositif est complété par une carte de fidélisation à puce. La chaîne Inter Hôtel apparaît, de par le profil des établissements qui la composent, comme un rival direct de Best Western, chaîne d’origine américaine qui a depuis longtemps essaimé en France. Le principal problème des chaînes volontaires demeure l’amélioration de la cohérence de l’image. Enfin, en juillet 2000, naissait une union commerciale et marketing entre Relais & Châteaux et Leading Hotels of the World sous le label Luxury Alliance. Positionnées toutes deux sur le marché du haut de gamme, les deux chaînes misent avant tout sur leur complémentarité. Le rapprochement arrive à point pour conforter la notoriété des Relais & Châteaux, notamment en Asie où l’association française ne dispose d’aucune adresse. Cette association a pour objectif de proposer une offre globale aux clients des deux entités. Chacune de ces dernières conserve d’ailleurs son identité propre, mais en revanche, des synergies sont étudiées en termes de commercialisation avec le développement potentiel d'un chèque cadeau libellé en dollars et un portail commun sur Internet. Les indépendants obtiennent de nombreuses garanties en ralliant une chaîne volontaire. Ils accèdent à une conception étudiée de leur établissement, à l’impact d’une enseigne connue, aux services d’une centrale de réservation, et à la centrale de référencement des fournisseurs. Ils bénéficient en outre d’une étude initiale et préalable de marché qui leur permettra d’évaluer les chances de succès de leur implantation. Les hôteliers indépendants s’affaiblissent dans ce contexte de mondialisation des secteurs. Leur principal avantage demeure dans l’originalité de leur identité. 1 · 2 · Les résidences de tourismeAvec un chiffre d’affaires qui approchera les 7 milliards de francs en 2000, le marché des résidences de tourisme enregistre une hausse annuelle d’activité d’environ 8 %. Selon le Syndicat National des Résidences de Tourisme, elles totalisent 324 000 lits et représentent 13 % de l’hébergement touristique commercial. Le secteur connaît des évolutions notables en matière d’offre résultant de trois facteurs concomitants : attentes plus fortes d’une clientèle en augmentation, implication croissante des collectivités locales et intérêt grandissant des grands opérateurs. Deux groupes dominent le marché français : Pierre & Vacances (3,4 milliards de francs de CA au cours de l’exercice 1999-2000, 140 000 lits depuis le rachat de Gran Dorado) et Maeva-Vacantel (1,2 milliard de francs de CA en 1999, 85 000 lits) qui tous deux assurent la gestion des appartements de leur parc. Ces deux groupes sont en tête du classement européen de l’immobilier de loisirs. Deux autres catégories pèsent de manière sensiblement équivalente. D’un côté, les investisseurs institutionnels, qui achètent l’immeuble entier au promoteur, par exemple Citadines ou Orion. De l’autre, les propriétaires exploitants tels Center Parcs. Les sociétés françaises sont très peu présentes à l’étranger. Seule petite exception, le groupe Maeva qui possède des résidences, mais uniquement en Espagne. Le développement de Maeva et Vacantel (groupe Nexity, ex-CGIS) se poursuit à un rythme régulier. Il représente actuellement 85 000 lits et a réalisé en 1999 un chiffre d’affaires de 1,2 MdF. Le développement de Maeva s’effectue aussi par reprise d’opérations en gestion. A l’étranger, l’Espagne, où Maeva est présent de longue date aux côtés de grosses compagnies régionales espagnoles, figure parmi les axes de développement. Deux opérations de reprise sont d’ailleurs prévues. Enfin, en Afrique du Nord, les projets s’effectuent en partenariat avec Accor, qui détient 6 % de Maeva et dont les produits hôteliers apparaissent complémentaires avec le produit résidence de tourisme. La société a aussi des visées sur les zones de revitalisation rurales en France (elle a d’ores et déjà signé un accord de gestion d’une nouvelle résidence dans les Pyrénées), les Baléares, l’Italie du nord ainsi que les DOM-TOM. Le dernier rachat important de ce secteur est le fait de l’hébergeur Pierre & Vacances qui a repris les 13 sites de Center Parcs en Europe continentale en s’associant par une joint venture à 50/50 à Deutsche Bank Capital Partners, et complète ainsi son offre de courts séjours. Exclus du « deal », les trois sites britanniques reviennent à l’établissement financier allemand. Cependant, pour finaliser cette acquisition de 10 villages de vacances, Pierre et Vacances devra céder des mandats de gestion et de commercialisation de 33 des 40 parcs de sa filiale néerlandaise Gran Dorado. Les 7 autres parcs situés aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne, continueront à être gérés et totalement maîtrisés par Pierre et Vacances. Enfin, le concept d’appart’hôtels ne s’exporte que par l’intermédiaire d’opérateurs d’origine française. Orion et les Citadines sont implantés en Belgique, en Grande-Bretagne et au Portugal. Reprise en 1997 par le fonds de pension américain Whitehall, cette dernière chaîne est également présente en Espagne. 1 · 3 · La restaurationLa restauration commerciale en France vit actuellement de grands mouvements. On assiste chaque année à des rachats au sein des chaînes de restaurants et à des stratégies de diversification. La présence en Bourse de quelques-uns a également incité à la mise en place de plans d’action spécifiques. Depuis deux ans environ , les regroupements et les concentrations sont nombreux dans le secteur de la restauration. Le groupe de Christian PICART (Buffalo Grill) a décidé d’accélérer sa croissance via la franchise en signant un partenariat avec Elior, afin de pouvoir s’implanter plus facilement dans des sites concédés comme les gares et les aéroports. Le groupe a également racheté début 1999 les brasseries parisiennes Batifol, transformées en Buffalo Grill . Quarare a privilégié la consolidation de l’activité de ses établissements Oh ! Poivrier ! après la vente de ses restaurants L’Amanguier au groupe Flo, qui les a transformés en Petit Bofinger. En juin 2000, le groupe Flo a aussi racheté la chaîne Bistro Romain. Les brasseries Kronenbourg poursuivent leur développement à un rythme soutenu grâce à divers concepts: Adidas Sports café, les Tavernes de Maître Kanter, les Comptoirs de Maître Kant, les Chalets… . Comme pour tous les réseaux, les chaînes de restaurants recherchent avant tout une expansion rapide de leur parc, tel Côte à Côte que le groupe Envergure relance énergiquement. L’objectif est de saisir des parts de marché, d’augmenter la notoriété, de réduire les coûts de fonctionnement et de rassurer les investisseurs. Mais pour bénéficier également d’une bonne image, les chaînes de restaurants avouent parfois devoir faire un passage obligé à Paris. La seconde voie devient l’internationalisation. Outre le déploiement, l’autre option stratégique est la diversification. Si le groupe Flo a repris le Bistro Romain au printemps 2000, sa volonté est surtout de proposer une restauration sur plusieurs créneaux et une gamme de prix différente. Le rachat d’un concurrent permet également de bénéficier d’une synergie importante tant en termes de gestion qu’en puissance d’achat Les principaux groupes de restauration en 1999
La fusion de Compass et Granada fait de Compass Hospitality le numéro 1 mondial de la restauration collective et de la restauration concédée. Son chiffre d’affaires est de 75 milliards de francs. Cette opération leur permet d’élargir leur domaine d’intervention. Compass Group France, la filiale française du groupe de restauration britannique Compass Group constitue l’un des principaux opérateurs en France (après Elior et Sodhexo Alliance) avec un chiffre d’affaires de 6,8 milliards de francs au terme de son exercice 1999-2000. Implantée en France depuis 1996, la firme britannique y a en effet plus que doublé son chiffre d’affaires en cinq ans grâce à d’importantes opérations de croissance externe. Elle a, en effet, repris Eurest France en 1996, SHR en 1997 et Azuelos en 1998. Cette percée s’est accompagnée de la constitution en 1999, de Compass Group France, qui chapeaute quatre grandes entités correspondant à des secteurs d’activité : Eurest (entreprises, 52 % de l’activité), Medirest (santé, maisons de retraite, 17 % du chiffre d’affaires), Scolarest (enseignement et collectivités locales) enfin Select Service Partner (SSP, restauration de concession dans les gares, les aéroports soit 11,5 % du chiffre d’affaires). La France constitue le troisième marché du groupe de restauration britannique, avec 9 % de l’activité. Compass s’est aussi allié avec Flo pour développer Hippopotamus, Petit Bofinger et Café Flo dans les aéroports, les gares, les centres commerciaux et centres de loisirs. Les grands groupes de restauration internationaux continuent de s’intéresser de près à la restauration rapide en France. Autogrill, qui a absorbé Sogerba (Côté France) et également acquis Frantour Restauration, implanté dans les gares, compte bien imposer Spizzico. Quant à Tricon, déjà très présent avec Pizza Hut, leader incontesté de la restauration livrée, il entend développer tout le potentiel de KFC avec un concept de bâtiment en périphérie. Le phénomène de mondialisation s’accompagne d’un mouvement généralisé de déréglementations des marchés et de mégafusions. Il s’est avéré nécessaire, voire vital pour certaines compagnies, de nouer des alliances industrielles et de procéder à des concentrations et des restructurations. Lorsque divers éléments convergent, s’allier permet de renforcer ses positions, pour être en mesure de mieux résister ou de s’imposer sur des marchés devenus très concurrentiels.
2 · 1 · Le développement des entreprises françaises au plan internationalSelon une étude de la Banque de France sur 1998, les Français qui investissent à l’étranger dans le secteur « Restauration et hébergement », choisissent avant tout l’Union Européenne (avec une préférence pour la Belgique, et dans une moindre mesure, les Pays-Bas, l’Espagne et l’Allemagne) et les Etats-Unis. Inversement, les étrangers qui investissent en France dans ce secteur sont surtout européens (plus de 80 %) et dans une moindre mesure américains (9 %) et asiatiques (9 %). Accor est l’un des seuls groupes français à avoir véritablement un rayonnement international. Il se trouve ainsi au cœur des mouvements de restructuration en Europe. Le groupe a repris entre autres Frantour et le scandinave Good Morning Hotels, et a racheté le pôle hôtelier de Vivendi en 1999. Pour ce faire, Accor s’est associé à deux fonds d’investissement américains, Colony et Blackstone, spécialistes de l’immobilier. Le groupe français crée avec eux une société au capital de 700 millions, qui accueille le pôle acquis et dont Accor détiendra 30 % du capital. Accor devrait renforcer progressivement sa position dans la plupart des pays et consolider sa part de marché dans le secteur de l’hôtellerie. Mais son développement en Grande-Bretagne est plus difficile compte tenu de la présence de Bass (Holiday Inn), de Granada (propriétaire de Forte) et de Ladbroke. En revanche, le groupe Accor a racheté en 1999 la chaîne hôtelière américaine Red Roof Inns qui complète celle de Motel 6. Les deux chaînes américaines offrent des produits relativement comparables. Cette action lui permet de détenir une part de marché de 10 % dans le secteur de l’hébergement économique aux Etats-Unis. L’hôtellerie économique est au cœur du métier du groupe car cette activité offre une profitabilité élevée et une moindre sensibilité au cycle économique. Accor poursuit sa volonté d’expansion au plan international en renforçant son offre dans l’hôtellerie économique, qui représente environ 60 % de son parc. L’objectif est de devenir l’un des plus grands acteurs au monde dans ce secteur et accélérer la diversification des produits. Dans le secteur de la distribution de voyages, Accor est actionnaire à 50 % (avec Carlson) de Viajes Ecuador en Espagne, premier réseau d’agences de voyages hispaniques. Viajes Ecuador détient 38 % avec Marsans, du tour opérateur Tiempo Libre, en tête des tours-opérateurs espagnols, actionnaire de Mundicolor entre autres. Après l’Espagne, le groupe français s’implante en Italie en signant une alliance stratégique avec Gruppo Progetto, la maison mère de la CIT (Compagnie Italienne de Tourisme). Comme Frantour et CWT, la CIT est également implantée en Belgique , en Suisse et en France. Cet accord doit permettre à la CIT de réaliser ses ambitions dans le domaine de l’hôtellerie et de créer un consortium mixte autour du développement de l’aéroport international de la Basilicate. Le géant américain de l’hôtellerie Starwood Hotels and Resorts a décidé de rejoindre le joint venture Internat créé par le français Accor et les britanniques Forte Hotel Group (groupe Granada) et Hilton International. L’association de Starwood au joint venture ne concerne que les services proposés sur la région Asie-Pacifique où Forte, Hilton et Accor viennent de décider d’étendre leurs offres sur l’Internet, initialement axées sur l’Europe. C’est surtout dans le secteur de l’hébergement que le rayonnement français se fait le plus sentir. Dans le secteur des résidences de tourisme, était évoqué plus haut le cas de Pierre & Vacances qui, par ses rachats, s’est implanté notamment en Espagne. Dans la deuxième partie de ce document, il s’agit de situer la place de la France au niveau mondial dans les secteurs clés du tourisme, à savoir l’hôtellerie et le secteur du voyage.
2 · 2 · La globalisation des secteurs touristiques
Dans la phase de consolidation que le tourisme européen traverse, la France joue un rôle pivot et constitue une cible idéale pour les opérateurs étrangers. Elle détient, en effet, les clefs des marchés italiens et ibériques, ainsi que de fortes positions sur le bassin méditerranéen. Par ailleurs, elle offre un paysage émietté de voyagistes dont seulement une vingtaine ont atteint une taille significative. Un handicap majeur pour les groupes français réside donc dans l’atomisation du marché. Ainsi, les cinq premiers groupes réalisent moins de 60 % de l’activité, contre 80 % en Allemagne ou 90 % dans certains pays de l’Europe du Nord. Pour les voyagistes européens, le principal défi est de réussir l’intégration verticale. Il s’agit, en effet, de contrôler toute la chaîne du voyage en passant par tous les métiers (l’hébergement, le transport, la production et la distribution). Lorsque le marché national paraît saturé, les opérateurs se tournent vers les marchés étrangers. Ainsi, certains pays comme l’Autriche, le Danemark ou la Belgique sont aujourd’hui largement contrôlés par des opérateurs étrangers.
2 · 2 · 1 · Dans l'hôtellerie
Les plus grands groupes hôteliers
Avec plus de 2,8 millions de chambres dans leur parc, les dix premiers groupes mondiaux représentent 72,3 % de l’offre globale des groupes hôteliers. Parmi ceux-ci, on trouve sept Américains, un Britannique, un Français et un Espagnol. Cette répartition est relativement logique et se retrouve à l’échelle globale puisque européens et américains détiennent 94 % de l’ensemble des chambres et que l’on ne compte qu’une seule enseigne de plus de 20 000 chambres (Prince Hotels –Japon) qui ne soit pas issue des deux zones principales.[2] Une approche plus fine laisse apparaître que les hôteliers américains exercent surtout leur activité aux Etats-Unis. Le groupe le plus présent dans le monde est Anglais (Bass), le troisième est Français (Accor). En fait, il n’y a qu’un groupe hôtelier qui soit présent dans le monde entier sur toutes les branches de l’activité hôtelière, c’est le groupe Accor. Pour le reste, d’autres entreprises ont une action d’envergure mondiale dans leur spécialité : - Marriott, en gestion et en franchise - Bass et Choice, en franchise - Rez Solution et Lexington, en système de réservation - enfin, Best Western, en chaîne volontaire Grâce au rachat de Red Roof Inns, Accor s’est hissé de la 5ème à la 3ème place mondiale avec 354 652 chambres (+21,6 %) derrière l’américain Cendant (546 845 chambres) et le britannique Bass (456 747 chambres). Sur les 20 premières chaînes, figure une majorité de chaînes américaines et 3 enseignes Accor (Motel 6, Mercure et Ibis). Selon une étude de MKG Conseils, les groupes nord-américains, faiblement tournés vers l’extérieur, apparaissent moins performants dans leur couverture globale. Parmi les premières enseignes implantées en Europe, ne figurent que 3 chaînes américaines (Sheraton, Comfort et Golden Tulip). A l’inverse, les groupes européens tels que Bass, Accor, Hilton PLC, Sol Melia et Forte) exploitent un quart de leur parc dans le reste du monde. Accor (avec 52 % de son offre hors Europe) et les autres groupes sont très présents sur l’ensemble des continents. Selon MKG Conseils, il reste un énorme marché à conquérir dans l’hôtellerie économique qui ne compte encore que pour 23,9 % de l’offre européenne (contre 33,4 % en Amérique du Nord). L’hôtellerie économique a, en effet, le plus fort potentiel de développement et le meilleur ratio de rentabilité. La zone européenne compte peu de grands groupes, et ils ne représentent qu’une part encore faible de l’ensemble du marché. Ainsi, Accor détient en France 40 % de l’hôtellerie de chaînes, qui n’occupe que le tiers du marché, tant le poids des indépendants demeure important. Dans certains cas, le contrôle des groupes sur les hôtels peut avoir un aspect quelque peu virtuel, plusieurs groupes géants étant propriétaires des enseignes, ils laissent à des franchisés le soin d’investir sur le terrain. D’autres, comme le Français Accor sont plus impliqués et gèrent directement la majorité des établissements. En fait, c’est la taille qui compte avant tout. Plus le parc hôtelier est important, et plus il attire la clientèle en termes d’image de marque, mais aussi et surtout en raison de l’importance des réseaux commerciaux afférents. Outre leurs puissantes centrales de réservation, les groupes ont mis sur pied des programmes de fidélisation de plus en plus poussés à destination de leur clientèle. Chaque groupe possède ses cartes à points qui ne récompensent pas seulement l’assiduité d'un client à l’intérieur des établissements des chaînes, mais qui, en outre, l’encouragent à emprunter telle ou telle compagnie aérienne ou à utiliser tel ou tel service. De cette manière, des réseaux se constituent et tentent de maintenir une clientèle captive dans leurs filets. Accor n’est pas en reste, après avoir créé avec American Express, le Crédit Lyonnais et Air France une carte commune baptisée Corporate, le géant hôtelier vient de signer un accord avec Air France visant à établir des liaisons entre les centrales de réservation et à établir un barème de conversion des points de fidélisation offerts par les deux entreprises. Les événements enregistrés durant ces deux dernières années dans l’industrie hôtelière à l’échelle mondiale soulignent l’accélération donnée par les leaders dans leur quête de globalité. Des concentrations de très grande envergure, des partenariats inattendus entre groupes concurrents confirment que la croissance est un objectif stratégique à l’ordre du jour. En outre, Internet implique des stratégies novatrices entre groupes hôteliers comme en témoignent les deux exemples suivants : · La création d’une plate-forme d’achats commune pour Marriott et Hyatt aux Etats-Unis · La mise en place de portails à vocation hôtelière en Europe pour Accor, Forte et Hilton. Quelques groupes apparaissent comme les principaux bénéficiaires de l’année 1999 en termes de développement [3]: * Hilton Corp. enregistre les effets positifs du rachat de Promus qui lui a permis de tripler son offre. Si l’on tient compte du partenariat avec Hilton Plc, qui porte sur une commercialisation et un marketing communs, on obtient désormais un ensemble vraiment global à l’échelle géographique comme à celle de la couverture de gamme. La principale opération en 1999 demeure l’absorption du géant Promus, septième groupe mondial à l’époque par Hilton Corp. qui se propulse ainsi parmi les tout premiers réseaux mondiaux. Cette opération réalisée pour un montant de 3,78 milliards d’euros constitue un fort potentiel de développement pour le groupe, et lui assure une complémentarité en termes d’offre. Désormais, Hilton Corporation totalise 1700 établissements soit 290 000 chambres et se hisse au 6 ème rang mondial. * Accor passe de la cinquième à la troisième position dans le classement mondial des groupes. Premier propriétaire et opérateur mondial d’hôtellerie, il a, pour sa part, connu une croissance exceptionnelle liée à 60 % à plusieurs opérations importantes en Europe et aux Etats-Unis comme ceux de Good Morning Hotels, de Frantour, de la CGHS (Libertel et Demeure) et surtout de Red Roof Inns. Accor et Hilton Corp. comptent pour 65 % de la croissance globale de l’industrie en 1999. * La chaîne Ramada International, l’une des douze enseignes du groupe américain Marriott International (8,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 1999, dont 7 milliards dans l’hôtellerie), accélère son développement en Europe grâce à la franchise. En octobre 2000, elle a conclu un accord d’enseigne commune avec le groupe hôtelier allemand Treff Hotels pour environ 80 hôtels et résidences resorts représentant 12 600 chambres. L’accord établit l’apparition systématique de l’enseigne de la chaîne américaine sur les hôtels concernés. Il concerne également Hospitality Alliance AG, le pôle suisse du groupe Treff. Ramada souhaite agréger d’autres opérateurs moins importants, y compris des individuels. Le groupe Sol Melia avec 330 hôtels dans 30 pays se positionne parmi les premières chaînes hôtelières du monde. Il constitue actuellement la deuxième compagnie en Europe et vient de consolider sa position de leader en Espagne en rachetant le groupe Tryp. L’intégration de 60 hôtels Tryp en Espagne permet à Sol Melia de disposer de plus de 200 établissements sur son territoire. En ce qui concerne le reste de l’Europe, le groupe affirme son implantation dans les principales capitales. La nouvelle segmentation des marques du groupe hôtelier Sol Melia est la suivante : la marque Tryp Hotels, dernière arrivée dans le groupe, se positionnera sur le secteur des hôtels urbains de 3 à 4 étoiles, la marque Melia regroupera les établissements de 4 à 5 étoiles et Grand Melia les 5 étoiles luxe. La marque Paradisius, qui devrait se développer dans la zone méditerranée, restera positionnée sur un segment 5 étoiles resorts all inclusive. Quant aux marques Sol et Sol Elite, elles seront regroupées sous l’enseigne Sol autour des thèmes des vacances en famille et des clubs de vacances. Fin 2002, le groupe espère posséder ou gérer environ 420 établissements. Du côté des Anglo-saxons, Cendant a accru son parc de près de 18 000 chambres, une des plus fortes progressions de l’ensemble des groupes. Bass Hotels & Resorts achève l’intégration du groupe Inter-Continental. Quant à Choice Hotels International, il enregistre une progression de 10 % de son parc notamment grâce à l’intégration définitive de l’australien Flag. En avril 2000, Méridien et Nikko ont concrétisé un accord commercial leur permettant de regrouper leurs réseaux. Les deux chaînes associent leurs forces dans les domaines de la vente, du marketing et de la réservation, se partageant les territoires de développement. Méridien, hôtelier européen se concentre sur le Vieux Continent, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Océan Indien, pendant que le japonais Nikko, filiale de Japan Airlines, reste sur les destinations majoritairement asiatiques. L’ensemble constitué représente environ 150 hôtels. Le britannique Compass Group, qui cherche à se recentrer sur son activité restauration, a cédé en mai 2001 la chaîne hôtelière Méridien, créée en 1972 par Air France, à la banque d’investissements japonaise Nomura.
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